Pour survivre, vivre décemment, chaque être humain a des besoins fondamentaux. Ils concernent le corps (une planète avec de l’air respirable, de l’eau, pouvoir manger, dormir, se soulager, bouger…) et/ou le mental (un « chez soi », la santé, les relations sociales, la liberté, pouvoir s’épanouir…)

Pour survivre, notre corps a besoin de :

– une planète, un environnement où vivre : si on détruit la planète Terre, si on détruit notre environnement, nous n’avons plus d’endroit pour vivre : on se détruit nous même. Notre planète est bleue car nous avons une atmostphère. C’est très très rare dans l’univers. Nous avons déjà commencé à trouer notre atmostphère : les trous d’ozone. Personne ne « possède » la terre. Nous en faisons partie. Les sols sont une des composantes fondamentales de notre environnement. Et les sols ne sont pas une poubelle pour nos déchets (l’humain est la seule espèce à produire des déchets). Une loi mondiale pour la préservation des sols et leur remise en état est nécessaire. Mondiale, pour que les pays riches « n’exportent » pas leurs déchets dans les pays plus pauvres comme c’est le cas actuellement.

– respirer... de l’air pur, non pollué, qui ne rend pas malade. Les entreprises doivent être responsables de ce qu’elles dégagent dans l’atmostphère, l’eau, les sols.

– boire de l’eau non polluée, qui ne nous rend pas malade, sans trace de médicament, de plastique… Nous sommes constitués à 70% d’eau.

– manger des aliments qui correspondent à ses besoins, équilibrés, qui ne rendent pas malade (trop gras, salé, sucré). Le tout sans trace de médicament, de plastique. Bien manger, sainemen ne doit pas être un luxe réservé à une élite.

– dormir est vital pour que notre corps recharge ses batteries, se répare. C’est aussi le moment où on apprend, les enfants grandissent, on rêve. L’humain étant un animal diurne, nous avons besoin de dormir la nuit pour être en forme.

– notre corps se débarasse de ce dont il n’a pas besoin en urinant et défécant. C’est un besoin naturel pour tout être humain. On devrait toujours pouvoir assouvir ses besoins même en ville. Gratuitement. En pouvant respecter notre pudeur si on le souhaite. Dans un endroit où l’on ne répugne pas à entrer et où l’on ne tombe pas malade.bouger (p.s. : le champignon n’est ni animal ni végétal)

– bouger (comme tous les animaux. P.s. : le champignon n’est ni animal ni végétal). Pour fonctionner correctement, notre corps a besoin de bouger.

Ce sont des besoins vitaux du corps. Mais nous ne sommes pas que des corps. Pour que nous survivions/vivions, il nous faut aussi :

– un « chez soi » pour dormir sereinement, sans crainte : un endroit où l’on se sente en sécurité, calme, propre, sain, à une température correcte. La rue n’est pas un endroit pour dormir. Chaque être vivant a droit à un endroit « chez soi », où il peut dormir, se reposer, être en sécurité avec sa famille, ses congénères. Une société qui impose à d’autres êtres vivants de vivre sans endroit où dormir, être en sécurité chez soi (cf la liberté) n’est pas une société digne de ce nom.

– se vêtir : l’être humain est le seul (?) être vivant qui a besoin de protéger son corps avec des vêtements. L’industrie vestimentaire est la plus polluante. Et quasiment tous les vêtements neufs contiennent des substances toxiques, voire cancérigènes (d’après l’Agence nationale de sécurité de l’alimentation et de l’environnement (Anses), source).

– des besoins sociaux : amour, amitié, appartenance à un groupe… Au XIIIe siècle, Frédéric II de Hohenstaufen fit une expérience sur des 6 bébés : il furent élevés dans l’isolement sans leur adresser la parole ou leur témoigner quelconque affection. Les 6 bébés moururent ce qui montra la nécessité de communiquer avec son enfant pour qu’il se développe.

– un corps et un esprit en bonne santé (les deux sont intimement liés, le corps exprime ce que le mental n’arrive pas à exprimer)

– besoin de sécurité,

Le travail n’est pas un « besoin » en tant que tel. C’est une invention de l’homme, comme l’argent.

et surtout

• être libre
• pouvoir penser, s’exprimer
• avoir le choix

– donner du sens à sa vie, épanouissement personnel, spirituel.
– Apprendre, créer