Dépendance

La probabilité que la planète terre, que la vie, existe est plus qu’infime.
Les espèces vivantes (dont les humains) sur terre dépendent de l’ecosystème de la terre : atmosphère, air, eau, terre (les sols).

Voici un schéma très très haut niveau des relations de dépendance : un organisme a besoin des lignes supérieures pour exister.

Exemple pour l’homme (4) : pour vivre sur terre (0), il a besoin de respirer et boire de l’eau (1), de manger des végétaux (2) et des animaux* (3 et 4), (*si il le souhaite : il est omnivore). Tous ces animaux ne peuvent survivre sans végétaux (2), qui ont besoin de la terre (sols), de l’air et d’eau (1), qui sont basés sur la planète terre (0), qui tourne autour du soleil, dans la galaxie (00).

La terre est un ecosystème, dont l’homme est le dernier maillon de la chaîne, un maillon non indispensable, qui peut même s’avérer destructeur :

Il peut être intéressant de noter une autre interdépendance : sans êtres humains, pas de maisons, d’entreprises, donc de travail, de marques et… pas d’argent, d’économie. Tous sont des inventions de l’homme, qui n’existeraient pas sans l’homme.

Or le lien de dépendance est parfois inversé : ce n’est plus l’argent ou le travail qui n’existeraient plus sans l’homme, mais l’homme qui ne peut plus vivre sans argent ni travail. Certains perdent leur vie à vouloir la gagner. Nous nous sommes coupés de nos besoins fondamentaux, de la nature.

Quand le dernier arbre sera abattu, la dernière rivière empoisonnée, le dernier poisson capturé, alors le visage pâle s’apercevra que l’argent ne se mange pas. Attribué à Sitting Bull (1831-1890)

L’être humain n’a jamais vécu aussi longtemps, avec autant de confort matériel, d’accès au soin, des congés payés… Ceci est surtout vrai pour les pays dits « développés ». En parallèle, les  injustices se creusent :
– Certains meurent de maladie cardiovasculaires pendant que plus de 2 millions meurent de problèmes liés à l’eau, ou fautes de médicaments accessibles (article sur big pharma).
8 (huit) hommes (aucune femme) « possédent » autant que 3 700 000 000 (trois virgule sept milliards) d’hommes et de femmes, c’est à dire qu’ils sont plus puissant que beaucoup d’Etats, mais parfois sans aucun contre-pouvoir (cf article : un des fondateurs de Facebook demandent sa dissolution!).

Les Etats (européens) sont totalement dépendant des banques, avec une dette et surtout des intêrets qui ne font que grandir. La France est endettée à 99% du PIB (produit intérieur brut). Quand un ménage est endetté à ce point, c’est son banquier qui le dirige. Il en est de même pour un Etat.

Il est juste inutile d’essayer de « réduire les dépenses publiques » : on ne pourra tout simplement JAMAIS rembourser cette dette, et surtout ses interêts exponentiels (cf l’article sur la dette).
Et beaucoup de grandes entreprises mondiales ne payent pas les impôts qui permettraient aux Etats d’améliorer les comptes.
Comme souvent, ce sont « les petits porteurs », la majorité silencieuse qui subit et surtout finance ce système qui profite à très très peu.

La bourse a été créée pour permettre aux entreprises de se développer. En théorie, on investit dans une action d’entreprise pour plusieurs années. Or en pratique, le rythme de passation d’ordre est… la microseconde « grâce » au trading haute fréquence. Cela n’a plus rien à voir avec le développement d’une entreprise.
De plus la bourse se « réjouit » (i.e. l’action monte) lorsqu’il y a un plan de licenciement annoncé.

Et les lois actuelles protègent le système, les banques, les financiers. Lors de la crise de 2008, des millions de personnes ont vu leurs économies volatilisées. Est-ce légal? Oui. Personne n’est allé en prison, les actions contre les banques ont échoué. On peut voler les économies d’une vie sans être poursuivi. (Voir le film Inside Job : il révèle « l’émergence d’un business dénué de tout scrupule et expose les relations scandaleuses qui ont corrompu la politique, les autorités de régulation et le monde universitaire ». Des économistes responsables de la crise sont devenus président de la FED, professeur à Harvard…)

Notre système arrive à ses limites. Il y a inversion entre la théorie et la pratique, le but et la réalisation.

Trop souvent l’humain passent en second plan après le business, l’argent, les entreprises. Les plus de 7 400 000 000 (sept virgule quatre milliards) d’hommes et de femmes ne se résument pas à être des salariés consommateurs, consentant ou inconscient de participer à ce système.

Ce site proposent des pistes de « lois » pour corriger, améliorer le monde dans lequel nous vivons, pour tous, en rappelant des principes fondamentaux, basés sur des contre-exemples concrets.

Le « marché », la planète étant mondial, ces lois doivent être mondiales, globales. Sinon, les entreprises trouveront un contournement de la loi. C’est ce qui se passe actuellement pour les paradis fiscaux par exemple.