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En 50 ans, dépenses de santé multipliées 3, nourriture presque divisées par 2

En 50 ans, dépenses de santé multipliées 3, nourriture presque divisées par 2 Posted on octobre 22, 2019

Ce que l’on mange a une influence (bénéfique ou pas) sur notre santé, physique et morale (cf les maladies cardio vasculaires, 2ème cause de mortalité en France).

Le bon sens voudrait donc que pour garder une bonne santé, nous privilégiions la prévention, en faisant attention à notre alimentation, et non les soins une fois malade (et cela couterait moins cher aussi…).

Or les dépenses des Français sont exactement à l’inverse.

Les dépenses de santé en France sont passées de 4 % du PIB en 1960 à plus de 11 % en 2010 (source https://www.ladocumentationfrancaise.fr/dossiers/d000538-l-avenir-du-systeme-de-sante-en-france/des-depenses-de-sante-en-constante-augmentation). Les Français consomment 40 % de médicaments de plus que leurs voisins, surtout des médicaments récents et chers, et moins de génériques.
Depuis 1960, les ménages consacrent à l’alimentation une part de plus en plus réduite de leur dépense de consommation : 20 % en 2014 contre 35 % en 1960. (source Insee : https://www.insee.fr/fr/statistiques/1379769).
Lorsque les médecins prettent serment, ils récitent le serment d’Hypocrate (texte du IVe siècle avant J.C.). Extrait : « Je dirigerai le régime des malades à leur avantage, suivant mes forces et mon jugement, et je m’abstiendrai de tout mal et de toute injustice. Je ne remettrai à personne du poison, si on m’en demande, ni ne prendrai l’initiative d’une pareille suggestion ; « .

Selon la doctrine hippocratique, un régime approprié peut corriger le déséquilibre des humeurs. Le médecin doit proposer ce qui est bon, mais aussi interdire ce qui est mauvais pour le malade. Selon Edelstein, les Pythagoriciens définissent les appétits du corps comme des conséquences des tendances de l’âme. Le médecin doit aider le malade à lutter contre des désirs malsains et incontrôlés d’une nourriture qui ne lui convient pas. (source wikipedia).