« Il y a tellement d’argent dans la société moderne que personne ne devrait avoir faim ni être à la rue. Les gens accordent trop d’importance aux fausses valeurs. » Boris Becker, champion de tennis
Dans son livre, « Economie du bonheur », l’économiste Lucie Davoine cite un sondage réalisé à travers le monde auprès de plus de 150.000 personnes. À la question « préférez-vous gagner 100.000 euros mais que tout le monde gagne 200.000 euros ou gagner 50.000 euros mais que tout le monde gagne 25.000 euros ? », 70% des sondés optent pour la deuxième proposition. Ce qui compte, ce n’est pas la somme gagnée mais ce qu’elle représente vis-à-vis de nos proches : le bonheur est relatif et subjectif. (source)
Lorsqu’on est riche, gagner 1 euro de plus apporte moins de satisfaction que gagner 1 euro de plus lorsqu’on est pauvre. Deaton a souhaité prouver ce postulat empiriquement, il a donc analysé les comportements et les ressentis des agents suite à une croissance des revenus.
Qu’a-t-il trouvé ? Que le salaire de bonheur optimal est estimé à 5.500 euros par mois. Empiriquement, lorsqu’on gagne moins de 5.500 euros, plus le salaire augmente, plus l’utilité supplémentaire est supérieure à la précédente : l’agent est toujours content de gagner plus.